Biographie
Né il y a un peu plus de 50 ans, Jean-Yves ARCHER a eu la chance de découvrir l'économie grâce à une professeure de lycée hors-pair : Madame Philippe Aydalot. Celle-ci lui a transmis le socle de ses connaissances que Sciences-Po' et l'Ecole Nationale d'Administration ( Promotion Léonard de Vinci, 1985 ) ont complétées tandis que le Doyen Henri Bartoli, à l'Université de Paris 1 Sorbonne, a finement ciselé les convictions du citoyen-économiste résolument humaniste.
Ancien salarié de la Smeci ( Groupe Lazard Frères ) et du distributeur Euromarché, des Transports Edouard Dubois et d'une filiale de Saupiquet ( Distrileg ), Jean-Yves Archer a délaissé, dès 1991, les grands groupes pour tenter de rejoindre les terres de la création d'entreprise notamment via celle de Cluny Finance ( évaluations d'entreprises ) et celle du Cabinet Archer où il fut de 2003 à 2011 commissaire aux comptes.
Père de deux enfants, Eléonore et Diane Archer de La Rochefoucauld, ce passionné du Morvan a longtemps cru à la célèbre phrase de Gramsci : " Il faut avoir l'optimisme de la volonté et le pessimisme de l'intelligence ". La vie passant, avec son lot de joies et d'épreuves, il a découvert que feu son professeur des années 80 Raymond Barre avait raison sur un point : la supériorité de l'économie politique sur les sciences économiques et sociales stricto sensu.
Désormais, face à la violence des crises économiques qui se succèdent, il est persuadé du bien-fondé de cette proclamation : " Pour le véritable économiste, la société est un être vivant dont l'existence se manifeste par le concert de l'intime solidarité de tous ses membres " Proudhon, in Les contradictions économiques.
Sans toujours le vouloir, les habitants de l'Europe sont plus solidaires qu'il n'y parait, cette belle Europe qui sut, en son temps, signer le pacte Briand-Kellog et, plus tard, le Traité de Rome.